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Un arrêté en consultation Vers le « zéro phyto » dans tous les lieux de vie

Un texte en consultation publique prévoit d’abord d’interdire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à partir du 1er juillet 2022 dans tous les lieux de vie, excepté les terrains de sport de haut niveau. Ces derniers seront quant à eux concernés à partir de 2025.

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Dans un communiqué datant du 2 juillet 2020, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, s’engage pour interdire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans tous les lieux de vie dès 2022, marquant ainsi une nouvelle étape depuis les avancées de la loi Labbé.

 

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Cette loi a en effet interdit depuis le 1er janvier 2017 aux personnes publiques d’utiliser des produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries, à l’exception des produits de biocontrôle, des produits à faible risque et des produits utilisables en agriculture biologique. Et depuis janvier 2019, les particuliers et jardiniers amateurs ne peuvent aussi utiliser que des produits d’origine naturelle. « Une première étape qui a permis de diminuer l’usage des produits phytopharmaceutiques par les collectivités et les particuliers de 70 % », précise le ministère.

Consultation publique

 

Le ministère rappelle par ailleurs qu’il est particulièrement engagé pour limiter les expositions des populations aux produits phytopharmaceutiques. « C’est pourquoi, en décembre 2019, des distances minimales de traitement ont été mises en place à proximité des habitations », ajoute-t-il. Pour renforcer ces mesures de protection des populations, un projet d’arrêté est donc soumis à la consultation du public jusqu’au 16 août 2020.

 

Ce dernier vise en premier lieu à interdire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dès le 1er juillet 2022 dans tous les lieux de vie en dehors des terrains de sport de haut niveau. Il s’agit plus précisément des jardins des copropriétés, des parcs et jardins privés, des résidences hôtelières, des campings, des jardins familiaux, des parcs d’attractions, des zones commerciales, des lieux de travail, des cimetières, des établissements d’enseignement et des établissements de santé.

 

Puis, au 1er janvier 2025, l’interdiction visera les terrains de sport de haut niveau, qui sont soumis à des exigences particulières liées aux compétitions nationales et internationales.

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